• Mon Amour

    Pourquoi je suis fatiguée...

    Pourquoi la nuit je suis épuisée...

    Je suis heureuse de voir que tu vas bien ici plus rien ne me retient.

    Maintenant je peux tout envoyer à l'intérieur, à l'intérieur.

    J'ai des visions comme des couleurs j'y risque ma vie et ma raison pour de bon.

    Pourquoi tu ne m'écris plus ?

    Pourquoi je suis un peu perdue ? 

    Je suis parfois tentée moi aussi d'abandonner l'inachevé et si je continue le soir c'est pour te revoir mon espoir c'est de te revoir

    J'ignore combien de temps je resterai à voir les vents sur les champs, et regarder partir les hirondelles qui se traînent dans le ciel à jamais.

    Comme tu le sais les jours s'envolent comme des éclairs tu me pardonneras tout ça quand tu sauras, quand tu sauras que je n'en veux à personne et que j'irai dominer la lumière dominer la lumière

    Mon espoir c'est de te revoir J'ignore combien de temps je resterai à voir les vents sur les champs et regarder partir les hirondelles qui se traînent dans le ciel.


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  • A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
    Et regarder les gens tant qu'y en a
    Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
    En serrant dans ma main tes p'tits doigts
    Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
    Leur filer des coups d' pieds pour de faux
    Et entendre ton rire qui lézarde les murs
    Qui sait surtout guérir mes blessures
    Te raconter un peu comment j'étais mino
    Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
    Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
    Et les mistrals gagnants

    A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
    Et regarder la vie tant qu'y en a
    Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
    Te parler de ta mère un p'tit peu
    Et sauter dans les flaques pour la faire râler
    Bousiller nos godasses et s' marrer
    Et entendre ton rire comme on entend la mer
    S'arrêter, r'partir en arrière
    Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères
    Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
    Et nous niquaient les dents
    Et les mistrals gagnants

    A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
    Et regarder le soleil qui s'en va
    Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
    Te dire que les méchants c'est pas nous
    Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
    Car ils ont l'avantage d'être deux
    Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
    Que s'envolent les cris des oiseaux
    Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
    Et l'aimer même si le temps est assassin
    Et emporte avec lui les rires des enfants
    Et les mistrals gagnants



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  • Les hommes avaient perdu le goût
    De vivre, et se foutaient de tout
    Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
    Pour eux c'était qu'du cinéma
    Le ciel redevenait sauvage,
    Le béton bouffait l'paysage... alors

    Les loups, ououh! ououououh!
    Les loups étaient loin de Paris
    En Croatie, en Germanie
    Les loups étaient loin de Paris
    J'aimais ton rire, charmante Elvire
    Les loups étaient loin de Paris.

    Mais ça fait cinquante lieues
    Dans une nuit à queue leu leu
    Dès que ça flaire une ripaille
    De morts sur un champ de bataille
    Dès que la peur hante les rues
    Les loups s'en viennent la nuit venue... alors

    Les loups, ououh! ououououh!
    Les loups ont regardé vers Paris
    De Croatie, de Germanie
    Les loups ont regardé vers Paris
    Tu peux sourire, charmante Elvire
    Les loups regardent vers Paris.

    Et v'là qu'il fit un rude hiver
    Cent congestions en fait divers
    Volets clos, on claquait des dents
    Même dans les beaux arrondissements
    Et personne n'osait plus le soir
    Affronter la neige des boulevards... alors

    Des loups ououh! ououououh!
    Des loups sont entrés dans Paris
    L'un par Issy, l'autre par Ivry
    Deux loups sont entrés dans Paris
    Ah tu peux rire, charmante Elvire
    Deux loups sont entrés dans Paris.

    Le premier n'avait plus qu'un œil
    C'était un vieux mâle de Krivoï
    Il installa ses dix femelles
    Dans le maigre square de Grenelle
    Et nourrit ses deux cents petits
    Avec les enfants de Passy... alors

    Cent loups, ououh! ououououh!
    Cent loups sont entrés dans Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Cent loups sont entrés dans Paris
    Cessez de rire, charmante Elvire
    Cent loups sont entrés dans Paris.

    Le deuxième n'avait que trois pattes
    C'était un loup gris des Carpates
    Qu'on appelait Carêm'-Prenant
    Il fit faire gras à ses enfants
    Et leur offrit six ministères
    Et tous les gardiens des fourrières... alors

    Les loups ououh! ououououh!
    Les loups ont envahi Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Les loups ont envahi Paris
    Cessez de rire, charmante Elvire
    Les loups ont envahi Paris.

    Attirés par l'odeur du sang
    Il en vint des mille et des cents
    Faire carouss', liesse et bombance
    Dans ce foutu pays de France
    Jusqu'à c'que les hommes aient retrouvé
    L'amour et la fraternité.... alors

    Les loups ououh! ououououh!
    Les loups sont sortis de Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Les loups sont sortis de Paris
    Tu peux sourire, charmante Elvire
    Les loups sont sortis de Paris
    J'aime ton rire, charmante Elvire
    Les loups sont sortis de Paris...

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  • Te souviens-tu de son clin d'oeil à Forest que tu ne vis tant ton regard était posé sur mon enchantement...

    En haut de la rue St-Vincent
    Un poète et une inconnue
    S'aimèrent l'espace d'un instant
    Mais il ne l'a jamais revue

    Cette chanson il composa
    Espérant que son inconnue
    Un matin d'printemps l'entendra
    Quelque part au coin d'une rue

    La lune trop blême
    Pose un diadème
    Sur tes cheveux roux
    La lune trop rousse
    De gloire éclabousse
    Ton jupon plein d'trous

    La lune trop pâle
    Caresse l'opale
    De tes yeux blasés
    Princesse de la rue
    Soit la bienvenue
    Dans mon cœur blessé

    Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
    Les ailes des moulins protègent les amoureux

    Petite mandigote
    Je sens ta menotte
    Qui cherche ma main
    Je sens ta poitrine
    Et ta taille fine
    J'oublie mon chagrin

    Je sens sur tes lèvres
    Une odeur de fièvre
    De gosse mal nourri
    Et sous ta caresse
    Je sens une ivresse
    Qui m'anéantit

    Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
    Les ailes des moulins protègent les amoureux

    Mais voilà qu'il flotte
    La lune se trotte
    La princesse aussi
    Sous le ciel sans lune
    Je pleure à la brune
    Mon rêve évanoui


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  • Un jeu auquel je voudrais que tu saches et n'oublies jamais que l'on peut jouer sans cette fameuse période des neuf mois.

    Une nouvelle vie à deux, en fait aussi une troisième, différente, mais une troisième quand même !


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