• Voilà plusieurs jours que ma plume avait enfin trouvé repos et secheresse... Que ce fut bref... ce long week-end de Pâques ne pu que stimuler ma mémoire, l'a rappeler à l'ordre, la hanter !

    Il y a un an jour pour jour que tu me présentais à ton parrain, cousins et cousines...
    T'en souviens-tu?

    Il faisait quelques degrés supplémentaires, nous nous connaissions à peine, mais tellement aussi, nous parlions même déjà en secret de bébé et de mariage, il me semblait d'ailleurs tout autant faire partie de la famillle.

    Le vendredi nous avions quitté l'hôpital pour le week-end Pascal et c'est avec un naturel étonnant que ta maman nous demanda si nous allions chez ton parrain, et c'est avec ce naturel que nous nous y rendâmes.
    Comme si nous étions un couple établi...
    Le sourire me gagne, tu avais encore la voiture de remplacement, et pour arriver chez ton parrain ce ne fut pas de tout repos avec cette longue prairire glissante à dévaler pour atteindre la cours où tout le monde déjà était installé... certains partaient même !

    Il faisait doux et agréables... comme si ce n'était ma première rencontre avec eux, ils me mirent à l'aise comme je l'espérait, et c'est assis dans la cours que nous avons dégusté le fameux vin blanc que ton parrain se vantait d'avoir ramener...
    Quel souvenir agréable... ta cousine t'interrogeant sur le bateau, ton parfum même, et oui, ce jour-là, tu n'avais pas encore découvert le fameux Dolce Gabbana et était toujours au Cacharel!

    Fichue mémoire, quel moment agréable, même notre départ le fut... alors que je savais qu'en rentrant dans la voiture je me destinais à rejoindre mon lit d'hôpital, ta tante est venue nous dire une dernière attention au travers d'une vitre baissée... c'était vraiment une chouette journée et ça me peine que même seul, tu ne veuilles y retourner cette année.

    Bon sens B. qu'as-tu en tête, des dimanches de Pâques, il n'y en a qu'un par année, tu n'en vivras plus cinquante.
    Je t'en supplie, arrête-toi deux secondes pour reprendre conscience que le temps est précieux, pourtant moins encore que ne sont tous ces petits moments !


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  • Non, pas des plans foireux...

    Te rappelles-tu l'étonnement des médecins constatants que tu avais redécoré ma chambre d'hôpital si sinistre de plans de navires...

    Je les contemplais, et toi, sur ton laptop en préparais...


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